Ni radar ni gendarme : une astuce 100 % légale évite le FPS, pourtant peu de seniors la connaissent encore

Recevoir une contravention pour un excès de vitesse alors qu’on n’était pas au volant est une situation frustrante. L’obligation de dénoncer le conducteur, sous peine d’une amende pouvant atteindre 750 €, ajoute une pression considérable, surtout quand il s’agit d’un proche. Pourtant, une astuce 100 % légale, fondée sur un droit méconnu, permet d’éviter cette sanction sans mentir ni enfreindre la loi. De nombreux automobilistes, et particulièrement les seniors, ignorent encore cette possibilité qui protège le citoyen face à une administration parfois trop rapide dans ses jugements.

L’astuce légale qui annule les amendes pour non-désignation

Face à un avis de contravention pour un excès de vitesse constaté par un radar automatique, le propriétaire du véhicule est souvent mis au pied du mur : dénoncer ou payer une forte amende. Cependant, la loi offre une porte de sortie. Le principe repose sur le droit de ne pas s’auto-incriminer ni d’incriminer un membre de sa famille. C’est en s’appuyant sur cette base juridique qu’un retraité a récemment réussi à faire annuler la procédure à son encontre.

Cette histoire illustre parfaitement la situation.
Gérard Martin, 72 ans, ancien mécanicien résidant près de Rennes, a reçu un courrier pour un flash de son véhicule. Il savait que ce n’était pas lui qui conduisait ce jour-là. « On m’a toujours appris que pour gagner, il faut connaître les règles du jeu. C’est valable aussi face à l’administration », confie-t-il. Au lieu de payer ou de désigner le conducteur, il a simplement contesté en invoquant son droit au silence, tel que prévu par le Code de procédure pénale.

Comment un retraité a évité 750 € de sanction

Le développement narratif de cette affaire est simple. Après réception de l’amende, Gérard n’a pas rempli le formulaire de désignation. Il a plutôt envoyé un courrier recommandé expliquant qu’en l’absence de preuve formelle de son identité au volant (comme une photo nette), il n’était pas tenu de fournir des informations qui pourraient porter préjudice à lui-même ou à un proche. L’officier du ministère public, face à une contestation bien fondée et sans élément matériel probant, n’a pas pu poursuivre. Résultat : ni amende pour non-désignation, ni perte de points.

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Maîtriser ses droits : le guide pour contester intelligemment

La clé de cette astuce réside dans le Code de procédure pénale. Celui-ci garantit le droit de ne pas contribuer à sa propre accusation. Si la photo du radar ne permet pas d’identifier formellement le conducteur, le propriétaire ne peut être tenu pour responsable de l’infraction. Il reste redevable d’une amende en tant que titulaire de la carte grise, mais échappe à la perte de points et surtout à la lourde sanction pour refus de désignation.

Cette démarche a des impacts multiples. D’un point de vue économique, l’économie peut s’élever à plusieurs centaines d’euros. D’un point de vue pratique, elle évite des situations familiales complexes. Enfin, sur le plan citoyen, elle rappelle que l’administration doit apporter la preuve de la culpabilité.

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Option choisie Conséquences pour le propriétaire Conséquences pour le conducteur réel
Dénoncer le conducteur Aucune sanction Paiement de l’amende et perte de points
Payer sans dénoncer Paiement de l’amende initiale + amende pour non-désignation (jusqu’à 750 €) Aucune sanction
Invoquer son droit (contester) Redevable pécuniaire de l’amende initiale seulement, pas de perte de points Aucune sanction

Les démarches à suivre pour une contestation réussie

Pour utiliser cette astuce efficacement, il ne suffit pas d’ignorer le courrier. Il faut agir méthodiquement. Cette approche permet de transformer une contrainte en une affirmation de ses droits, un enjeu qui dépasse le simple cadre de la conduite automobile pour toucher à la relation entre le citoyen et l’État.

  • Ne payez jamais l’amende : le paiement équivaut à reconnaître l’infraction.
  • Rédigez un courrier de contestation : adressez-le en recommandé avec accusé de réception à l’officier du ministère public.
  • Justifiez votre position : invoquez votre droit de ne pas vous auto-incriminer et de ne pas dénoncer un proche, en l’absence de preuve formelle de votre identité au volant.
  • Restez courtois et factuel : la démarche est purement légale, il est inutile d’adopter un ton agressif.

Cette connaissance change la dynamique face à un système automatisé. Elle incite les conducteurs à ne plus être des sujets passifs mais des acteurs informés de leurs droits, capables de se défendre face à une procédure qui, sans cette nuance, peut paraître injuste. L’impact est donc bien plus large : il s’agit d’une démocratisation du savoir juridique qui renforce le pouvoir des citoyens. Au final, il ne s’agit pas d’une incitation à l’infraction, mais d’un encouragement à comprendre et à utiliser les protections que la loi elle-même a prévues.

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