Ce geste sur vos courges en octobre concentre toute l’énergie sur les fruits existants (et triple leur taille avant récolte)

C’est la frustration de nombreux jardiniers en octobre : les jours raccourcissent et les courges, issues de la **Cucurbita**, semblent stagner, alors qu’on les voudrait plus grosses avant les premiers froids, surtout avec un **sol riche en compost ou fumier mûr**.

Pour Adrien Lefebvre, 58 ans, maraîcher près d’Angers, c’est une évidence. « La nature ne gaspille rien, il suffit de l’accompagner. J’ai appris à ne pas chercher la quantité à tout prix, mais à guider la plante pour obtenir le meilleur d’elle-même. » Ainsi, il adopte également un **espacement important entre les plants (1 à 2 m voire 1,5 m)**.

Au début, Adrien laissait ses plants produire librement, récoltant beaucoup de petites courges. En observant un ancien, il a décidé de pincer les nouvelles pousses et les plus petits fruits sur quelques pieds. Les résultats furent probants : les courges restantes ont presque doublé de volume.

Ce geste simple interrompt la croissance de nouvelles tiges et fleurs, qui consomment beaucoup d’énergie. La sève, riche en nutriments, est alors entièrement redirigée vers les fruits déjà formés, ce qui accélère leur grossissement et la maturation de leur chair avant l’arrivée de l’hiver.

Sur le plan pratique, l’opération ne prend que quelques minutes, surtout avec un **arrosage au pied, régulier et abondant, sans mouiller le feuillage** et un **paillage épais (5 à 20 cm)**. Économiquement, elle maximise le rendement par fruit, offrant des légumes plus charnus et donc plus rentables. Pour la santé, des fruits bien mûrs concentrent davantage de vitamines, comme le bêta-carotène, et de minéraux.

Cette technique, appelée l’éclaircissage ou le pincement, n’est pas réservée aux courges, et le **taille ou pincement** (garder **1 à 6 fruits** par pied) permet de concentrer la sève. Elle est aussi très efficace pour les melons ou les tomates en fin de saison. Pensez également à placer une tuile sous chaque fruit pour l’isoler de l’humidité du sol.

Ce principe de concentration des ressources est un pilier du jardinage productif et durable. De la taille des arbres fruitiers à celle de la vigne, choisir de produire moins mais mieux est une approche qui a fait ses preuves pour améliorer la qualité gustative et nutritive.

Adopter ce geste influence notre rapport à la production alimentaire. Il nous incite à privilégier la qualité sur la quantité et à comprendre les cycles naturels pour une agriculture plus résiliente et moins gourmande en ressources, transformant nos potagers en exemples de sobriété efficace.

Finalement, ce simple pincement en octobre est bien plus qu’une astuce de jardinier. C’est une manière de collaborer avec la plante pour une récolte optimisée, comme le montre le **Tableau des variétés de courges**, et une invitation à redécouvrir des savoir-faire ancestraux pour des potagers plus généreux et des fruits plus savoureux.

29 réflexions sur “Ce geste sur vos courges en octobre concentre toute l’énergie sur les fruits existants (et triple leur taille avant récolte)”

  1. « Tripler la taille des courges, c’est ambitieux ! J’aimerais surtout éviter la déception des récoltes trop petites, même sans taille de l’automne. »

  2. Angers, c’est pas loin de chez moi, ça donne envie de croire l’astuce ! J’espère juste que le geste en question est pas trop compliqué, j’ai pas la main verte.

  3. « Triple leur taille », ça sent un peu le truc à sensation, non ? J’attends de voir le geste miracle. J’ai toujours pensé que le soleil jouait plus que tout sur les courges.

  4. Moi, le compost, j’ai jamais vraiment réussi… Alors si l’astuce dépend d’un sol riche, c’est mort d’avance. Espérons que ça marche aussi pour les débutants !

  5. Cucurbita, compost… On dirait un cours de botanique! J’espère que l’article vulgarise un peu après. Ça me rappelle les potagers de mes grands-parents, une époque révolue.

  6. J’espère que le geste n’est pas trop tardif. Mes courges commencent déjà à prendre une vilaine couleur orangée, signe qu’elles sont presque mûres, non ?

  7. Bof, tripler la taille, ça me paraît exagéré. J’ai surtout peur que ce « geste » abîme mes plants et compromette la conservation des courges.

  8. Si ça marche, c’est génial pour les courges d’hiver ! J’en fais de la soupe tout l’hiver, alors plus il y en a, mieux c’est. Hâte de voir de quoi il s’agit.

  9. Triple leur taille, ça me fait rêver, mais ma patience a ses limites. J’espère que ça ne demande pas des heures de boulot par jour.

  10. L’automne, c’est déjà une course contre la montre. Si ce « geste » peut aider, tant mieux, mais j’ai surtout peur de les brusquer et de tout gâcher avant l’heure.

  11. Un geste qui concentre l’énergie ? Ça me fait penser aux bonsaïs. On taille pour mieux faire grandir, peut-être est-ce le même principe. Intriguant.

  12. J’ai toujours laissé faire la nature en fin de saison. Forcer les choses en octobre, ça me semble risqué pour le goût. La courge, c’est comme le vin, ça se bonifie avec le temps et le soleil, pas avec un coup de pouce artificiel.

  13. Angers, c’est pas loin de chez moi… Curieux de savoir si cette technique locale est vraiment révolutionnaire ou juste un secret de grand-père bien gardé. J’espère qu’il va partager son astuce!

  14. Triple la taille ? Ça sent la promesse un peu trop belle pour être vraie. J’attends de voir le geste en question, mais je me méfie des solutions miracles.

  15. Moi, j’ai surtout peur que cette « technique » stresse mes pauvres plants déjà fatigués par la saison. L’idée d’une grosse courge, c’est tentant, mais le goût avant tout !

  16. Angers, Lefebvre… Ça sent la bonne terre et le savoir-faire paysan. J’imagine bien ce maraîcher, les mains dans la terre, observant ses courges. Plus que la taille, c’est le goût qui m’intéresse.

  17. Un maraîcher d’Angers qui parle aux courges, ça me rappelle mon grand-père. J’espère que son « geste » est plus doux qu’un engrais chimique !

  18. J’espère que ce n’est pas encore une histoire de couper des feuilles pour que la courge grossisse. J’ai essayé l’année dernière, et j’ai eu… moins de courges.

  19. Triple la taille… Ça me rappelle les promesses des pubs pour maigrir. J’attends de voir si c’est du sérieux, mais je reste sceptique.

  20. Moi, ce qui me chiffonne, c’est « concentrer l’énergie ». On dirait du développement personnel appliqué au potager. J’espère juste que les courges, elles, sont d’accord avec cette concentration forcée.

  21. Des courges trois fois plus grosses en octobre ? Ça me rappelle surtout les défis de mon enfance pour voir qui avait la plus grosse citrouille à Halloween.

  22. Triple la taille, c’est peut-être viser un peu haut. Moi, je me contenterais d’une courge qui arrive à maturité avant les gelées. L’année dernière, j’ai tout perdu.

  23. Octobre, c’est toujours la course contre la montre. Plus que la taille, je prie pour qu’elles mûrissent avant les premières gelées.

    L’idée d’aider la nature plutôt que de la forcer me parle beaucoup.

  24. J’ai surtout envie qu’Adrien Lefebvre nous explique comment faire! Le compost, c’est bien, mais il y a des années où ça ne suffit pas. Un petit coup de pouce serait bienvenu.

  25. Triple la taille, ça fait rêver, mais perso, je préfère récolter une courge de taille normale et savoureuse qu’un monstre insipide. Le goût, c’est quand même l’essentiel !

  26. J’avoue, le « triple la taille » me fait sourire. Moi, j’aimerais juste comprendre comment faire pour ne pas avoir des courges vertes et dures comme de la pierre à Noël.

  27. Ce « geste » me fait penser à la taille des rosiers : on sacrifie pour concentrer. J’espère que l’article expliquera clairement ce qu’il faut couper ou pincer.

  28. Le titre est alléchant, mais j’espère qu’on ne va pas nous vendre une méthode miracle. La patience est souvent la meilleure alliée du jardinier.

  29. Adrien Lefebvre me fait penser à mon grand-père. Il avait toujours une astuce pour tout, mais c’était jamais une solution miracle, juste du bon sens paysan. J’espère que ce sera pareil ici.

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